Studio Falco est un collectif fondé par Adrien Kanter et Nicolas Mollin.
L’objectif de cette collaboration est de créer des bandes sons pour l’image avec une volonté de transmission et d’inclusion, tout en ayant une exigence artistique forte.
Né dans la banlieue parisienne, il découvre la musique relativement tard, marqué par une grand-mère mélomane. Entré dans l’âge adulte, il quitte le monde du travail qui l’étouffe et s’abandonne totalement à la pratique de la musique, guidé par son instinct et des rencontres qui lui permettront d’avancer en toute liberté.
On le verra ainsi d’abord au sein d’un trio noise-rock activiste du Do-It-Yourself parisien (Looking For John G), d’un groupe free rock devenu culte (Le Réveil des Tropiques), d’un duo de synth pop rétromaniaque (Trésors) ou d’un projet harsh noise dada (Eddie 135). Plusieurs vies vécues sur les routes de France, du Japon, des USA qui nourrissent une personnalité affranchie, toujours en quête de nouvelles inspirations, matières sonores et collaborations.
Depuis quelques années, Adrien Kanter est devenu un musicien recherché dans le spectacle vivant, collaborateur de Tommy Milliot, Ousmane Sy ou Das Plateau. Ces expériences ont décuplé sa capacité à écrire une musique narrative, voyageuse et capable de nous arracher à la réalité.
De formation piano jazz dans la première partie de sa jeunesse, il s’achète une guitare et forme un groupe de punk à 15 ans. Ses différents projets (SPORT, TWISTED MINDS, projet solo) le mèneront à parcourir une trentaine de pays sur 3 continents, monter un label et réaliser 12 albums.
Durant quinze ans, il est professeur des écoles et conseiller pédagogique spécialisé dans la prise en charge des élèves en situation de handicap. Il effectue des travaux universitaires sur l’enseignement de la compréhension : il développe alors la capacité à appréhender une œuvre dans sa cohérence globale, à travers une maîtrise des schémas narratifs et de leur traduction sensible.
Parallèlement, il continue de réaliser des créations pour le spectacle vivant (La Nébuleuse du Crabe, Eastward de la compagnie EW) et l’image (Un Jeudi pour Darwin de Mathieu Baillargeon, Hyle de Sarah Antonelli).
Aujourd’hui, multi-instrumentiste, il s’adonne à mettre sa créativité, sa curiosité, son éclectisme musical, son sens de la mélodie et sa capacité à s’entourer de musiciens d’origine diverses au service d’autres récits.